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Pour ses dix ans, Mixscience continue d’investir

A l’occasion de ses dix ans, Mixscience a ouvert les portes de son usine de Château-Gontier (Mayenne), vendredi 6 septembre. De gauche à droite : Jean-Marc Salaun (Mixscience), Fabio Zavickis (Salus), Jean-Pierre Paillot (Fondation Avril), Jean-Philippe Puig (Avril).

Fondée il y a dix ans, Mixscience s’appuie sur un outil de taille qui a cinquante ans pour produire, à Château-Gontier (Mayenne), prémix, minéraux et spécialités destinés à Sanders, sa société sœur au sein du groupe Avril, au marché libre français et, de plus en plus, à l’international.

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Plus de 22 millions d’euros en dix ans, l’essentiel durant ces cinq dernières années : le site industriel de Mixscience, à Château-Gontier (Mayenne), bénéficie d’investissements réguliers tant pour l’amélioration de ses performances industrielles que pour le regroupement sur le site d’activités complémentaires aux deux productions historiques, les prémix et les minéraux.

125 000 t de production par an

À l’occasion de ses dix ans, l’entreprise filiale du groupe Avril organisait des portes ouvertes, vendredi 6 septembre. « Nous produisons au total 125 000 tonnes par an de prémix, minéraux et spécialités, dont 60 000 t fabriquées dans cette usine, 35 000 t de prémélanges au Brésil [avec sa filiale Salus], et 30 000 t d’aliments liquides [avec sa filiale Dielna] », présentait son directeur général, Jean-Marc Salaun. L’entreprise réalise 165 M€ de chiffre d’affaires avec 520 salariés, dont 350 en France et 150 au Brésil. Ses 35 000 t de prémix sont utilisées dans la fabrication de 10 Mt d’aliments complets. L’usine de Château-Gontier produit aussi 20 000 t de minéraux ainsi que plusieurs gammes de produits de spécialités.

« Nous sommes présents dans 55 pays, et notre objectif est d’atteindre rapidement 75 pays », poursuit le dirigeant. L’ouverture commerciale de cinq pays par an passe notamment par les phases d’enregistrement réglementaire des produits. Mixscience veut se renforcer en Afrique, en Asie et en Amérique latine, et continue à progresser en France.

Une usine rénovée

L’augmentation de la capacité de production concerne les différentes lignes. « Nous avons rénové l’usine ces trois dernières années en l’agrandissant pour installer la nouvelle station de big bags et la nouvelle ligne d’ensachage », explique Cédric Coladant, responsable de la production. Outre les investissements sur les deux ateliers de prémix (8 M€) et de minéraux, le site a également accueilli des activités qui étaient auparavant localisées dans d’autres sites comme la production d’additifs Asanut en forme liquide ou en poudre (marque : Technofirm) et l’atelier de microbiologie (Nolivade).

Sans oublier la création de la ligne Vstar dont le process pilote a été testé à Laval depuis 2014. Avec un investissement majeur de plus de 10 M€, elle a trouvé place dans l’ancienne tour de l’unité petfood et bénéficie de ses 25 mètres de hauteur pour assurer ainsi les transferts par la seule gravité. Il s’agit de produits vectorisés pour assurer la libération du principe actif dans le tractus digestif des animaux tout en étant protégés lors du process de production (notamment la granulation). C’est le cas de Lumigard TCB utilisé dans l’élevage de poulets sans antibiotiques depuis plusieurs années.

6 M€/an dans l’innovation

« Nous investissons 6 M€ par an dans l’innovation : à la station de Sourches (Sarthe), sur l’agrocampus Avril, dans notre atelier pilote à Château-Gontier ainsi que dans l’intelligence artificielle et les biostatistiques », complète Jean-Marc Salaun.

L’entreprise investit également à deux niveaux pour le climat : la réduction de ses propres émissions (renouvellement des compresseurs, optimisation du temps de process…) pour atteindre -30 % d’ici 2030, et la décarbonation de l’élevage, notamment par la formulation, en proposant des aliments bas carbone.

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